« Miroir mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ? »
Une phrase bien connue qui, en dehors du contexte du conte, est bien révélatrice de l’approche humaine pour déterminer l’estime que nous avons de nous même.
Aller chercher à l’extérieur de soi l’aval, la confirmation, l’encouragement.
Ce qui est ironique et bien révélateur de la mauvaise approche, c’est que même si nous avons la réponse escomptée nous n’y croyons toujours pas.
Ceci pour introduire une notion essentielle au concept de la pensée créatrice et au pouvoir de la prière.
Qui n’a pas répété un mantra, une phrase type positive ou encore prié les cieux sans jamais obtenir ce qu’il désire ?
Pour finir par se lasser, ne pas obtenir, et s’enfoncer un peu plus dans son mal-être en ayant le sentiment d’être nul et de ne rien mériter de positif.
Tout est une question d’intention, de foi en soi… car si on ne s’estime pas assez cela, ou encore si nous sommes convaincu que cela, on le voudrait bien mais pffff qu’on ne pourra jamais l’obtenir, et bien on se tire une balle dans le pied. Avant même d’avoir formulé quoique ce soit, on répond nous même par la négative à nos demandes… et pire encore, cette défaite prédéfinie dès le départ va accentuer notre mal être…
Le serpent qui se mord la queue.
Lorsque nous demandons quelque chose, lorsque nous espérons quelque chose, il faut avant tout avoir la capacité de s’imaginer l’avoir ou le vivre.
Le créer en pensée dans le détail.
Cela va alors permettre de ressentir les émotions de joie, de satisfaction, de gratitude liées à l’obtention de ce que nous désirons.
Cette étape faite, alors nous pouvons lors de nos affirmations, de nos prières y coller ces émotions.
Les vibrer en même temps que la demande ou l’affirmation est une autoroute vers la victoire.
Tout est vibratoire, si on vibre déjà ce que l’on souhaite, on lui donne une réalité, on crée un effet miroir avec l’univers.
De la même façon nous pouvons avoir un aperçu de ce que la peur, le sentiment de manque, le doute peuvent créer dans nos vies…
Si objectivement vous faites une rétrospective de vos échecs, de vos épreuves passées, vous constaterez pour la plupart, que les émotions anxieuses ou négatives liées aux domaines concernés ont créé ces issues non abouties.
Je précise bien pour certaines car n’oublions pas les plans d’âmes qui demandent parfois de suivre un chemin différent de nos désirs. En cela, ils proposent une expérimentation et ainsi un autre plan de conscience, même si humainement cela peut être difficile à vivre.
Pour conclure les bons ingrédients et les outils appropriés à la pensée créatrice et/ou à la prière sont :
On demande en étant convaincu que l’on peut avoir (si c’est difficile c’est qu’il y a des choses à nettoyer, à soigner).
On formule au présent, en inondant réellement en même temps toutes les cellules de notre corps de joie, de satisfaction et de gratitude.
On est constant et persévérant dans cette démarche (laissons le temps à l’univers de nous proposer le meilleur).
Et surtout ! on n’oublie pas d’ouvrir le champ des possibles en terminant par « où mieux encore »
Lucie