Je veux une boussole !

Si je vais par là il pourra se passer ceci mais si je vais par ici il se pourra se passer cela …
Cela semble plus approprié que ceci mais ceci paraît être moins dangereux que cela…
Ceci est ce qu’il me faudrait mais cela est plus facile à obtenir.
Que faire !?
Ceci ou cela ?
A droite ou à gauche ?
Maintenant ou demain ?
Décision efficacement sage ou décision dangereusement passionnante ?
 » ah la la la vie est bien trop compliquée et puis de toute façon je fais toujours les mauvais choix… »


Qui ne s’est pas torturé les méninges ainsi face à une voie à suivre, une prise de décision dans sa vie ?
On peut dire dans ces cas là qu’il ne nous semble pas être né une boussole ou un guide Michelin à la main. 

A la base de toutes ces interrogations, de cette torture, siège le mental tout puissant.
Il va face à un dilemme, intervenir avec logique et nous proposer une thèse scientifique sur toutes les options possibles.


Travaillant main dans la main avec le mental on a la notion du bien et du mal…. Tu te retrouves dans cette situation car tu as fait le mauvais choix et aujourd’hui tu le paies.
Là nous sommes en plein sous la gouverne des religions, du c’est pas bien tu es puni, du c’est bien tu es récompensé…


Plus haut j’ai dit qu’il nous SEMBLAIT ne pas avoir de guide, de conseiller interne et personnel sur les positionnements à suivre dans notre vie… parce que c’est faux, nous l’avons notre GPS intérieur !


Pour cela il faut se dévêtir de l’esprit cartésien installé en nous depuis notre plus jeune âge, érigé en gage d’intelligence par nos sociétés dites civilisées.

Nous avons la possibilité d’écouter notre intuition, notre inconscient qui tout de suite, instantanément, va nous souffler la direction à suivre… elle semble bien souvent irraisonnée, insensée même.
Mais attention c’est fugace, très vite, voire tout aussi instantanément, notre mental va anéantir ce choix du cœur, par une dissection en bonne et due forme des conséquences possibles…


On s’est laissé emporter par des équations mentales et on a zappé la réponse donnée par notre instinct ?
Pas de stress, il y a un plan B !

Ressentir…
Qu’est ce que ça provoque en moi ? De la peur (et non de l’appréhension qui peut être légitime), une sensation de malaise, ou encore on y revient sans cesse mentalement même après avoir décidé ? 

Parfois, même des symptômes physiques se mettent en action, sueur, léger tremblement et/ou emballement désordonné du cœur…
On a sa réponse.


En parallèle, face au dogme du bien et du mal, qu’est ce qui permet d’être certain que l’autre choix aurait été plus bénéfique ?
Sur quoi se baser pour l’affirmer ? L’avons-nous suivi pour le savoir ? Peut-être aurait-il été pire ou tout autant source de complications.

Et d’ailleurs pourquoi les qualifier de bons ou mauvais ?
Parce que ce choix a fait mal, il a causé des « problèmes » ?
Est-il impossible que ce vécu ait aussi un apport bénéfique ?
Cela reste avant tout une position prise, qui a amené une expérience, avec des aspects plaisants et d’autres enseignants peut-être douloureux, mais non inutiles.
Car face à ce que l’on nous a enseigné à qualifier d’échec, ne serait-il pas plus adapté de se dire qu’on a appris un peu plus ?
Que ce que l’on a vécu nous a donné le moyen de mieux comprendre la nature humaine, la nôtre et celles des autres ? 

Que cela n’a pas fait baisser notre taux de victoire personnelle mais au contraire a augmenté notre richesse émotionnelle, notre sagesse, nos connaissances, élevé notre conscience ?


Tout est une question de choix, de regard, de couleur que l’on décide de poser sur des évènements.
Choisissons nous d’être victime, non pas d’autrui mais de nous mêmes, en portant sur nos épaules nos décisions, en installant une culpabilité, un dégoût envers nous même?
Ou d’être le boss ? Ok j’ai vécu des émotions fortes mais grâce à elles et ainsi à moi, j’ai su trouver des solutions, dépasser des limites, ce dont je ne me savais pas capable, et ainsi  j’ai expansé ma conscience…


Rien n’est noir ou blanc, Mozart n’a pas fait ses sonates avec 2 notes de piano.


Lucie 

Cet article a 4 commentaires

  1. Sab

    Quelle plume ! Quelle beau coup de pied aux fesses vous nous mettez la ! Mozart ne s’est pas contenté de deux notes de pianos et je crois que vous êtes chère Lucie sur le point de transformer vos lecteurs en ayant commencé par une goutte d’encre ou de peinture ❤️Merci c’est un plaisir de vous lire ! Ça brille , ça secoue , ça boulverse puis ça fait du bien.

    1. Lucie

      Un grand merci. Vous n’avez rien à envier à ma plume ! L’intention étant de donner à réfléchir, il semble que cela fonctionne 😀 c’est avec joie que je continue alors 😊💜

  2. Peg

    Ma Lucie d amour,
    Je te félicite pour ce travail, tu as tout donné et bravo le site est génial, je n ai pas encore fini d explorer, je préfère prendre mon temps.
    Mille baisers d amour.
    Ta soeur des alpes.

    1. Lucie

      Merci ma Sœurette… prends ton temps 🤍💜⚘

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